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À CH. F***

à bord de la goélette de guerre la comète



Lorsque ta goélette à l’élégant corsage,
Comme un oiseau paré d’un superbe plumage.
Cingla vers l’horizon que le soir brunissait,
J’aurais voulu froisser sa grande voile grise,
Sa voile palpitante aux baisers de la brise,
Pour retenir l’ami qu’elle me ravissait.

Mais l’ombre s’étendit sur les flots et sur elle.
La lune, dans le ciel monta rêveuse et belle ;
Sa lumière blanchit la cime de tes mâts,