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LE FORÇAT
Regardez ce forçat sur la poutre équarrie
Poser son sein hâlé que le remords carie.
Du crime, dont il se repent,
Se retrace à ses yeux l’accablante peinture ;
Et, de son pied à sa ceinture,
La chaîne qui l’étreint monte comme un serpent.
Si son âme pour moi devenait expansive !
Si je pouvais scruter, dans sa tête pensive,
Ce remords, pour toujours ancré,
Et vous dire les maux que joint sa flétrissure
À la profonde meurtrissure
Qu’offre son corps hideux par ses fers échancré !