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LE FORÇAT POITRINAIRE


I


Mes compagnons, dont le malheur se joue,
Interrogeant la pâleur de ma joue,
Me répétaient : « Tu traînes bien tes pas ! »
Ils me disaient : « Tu te meurs poitrinaire !

Moi, qui voulais revoir mon village et mon père,

Je savais bien que je ne mourrais pas.

Demain, demain, l’argousin me déferre ;
Demain j’irai, libre, pur et content,