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ISLY ET MOGADOR

à m. best


I


J’ai visité. Monsieur, nos quatorze vaisseaux
Que l’Afrique a bercés dans l’azur de ses eaux.

J’ai louché leurs nobles bannières,

Leur cale où du combat grondaient les bruits confus,
Et leurs gueules de fer, dormant sur les affûts,

Chaudes des batailles dernières !

Nos modestes héros m’ont, de leur propre voix,
Pour vous être transmis raconté leurs exploits

Sur le pont que la mer arrose.