venus du cœur, de ces traits naïfs ou gracieux, qui prouvent que les couleurs pures et naturelles ne manquent pas à sa palette.
Ainsi, on aime à voir, au milieu de ces strophes dithyrambiques à M. Arago, cette scène d’intérieur de famille, et cette mère demandant naïvement dans ses transports de joie :
« C’est donc beaucoup, un député ! »
Ainsi, au milieu des souvenirs de grande gloire et des derniers moments de détresse du vaisseau en démolition, on aime quand, tout à coup, arrive au poète la pensée de son père, de son père qui pleure de ta chute, ô colosse ! parce que,
« …souvent, pauvre mousse,
« Sur un fragile pont il a gratté la mousse
« Attachée à tes flancs.
Je citerai encore la pièce du grand chêne, dans laquelle il marie si poétiquement, d’une strophe à l’autre, ses élans d’admiration pour l’arbre géant et d’amour pour la jeune fille ; et la marine du rocher et de la yole, qui, depuis