Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome I.djvu/171

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— Elle l’aimera toujours…

Barras passa une main convulsive sur son front, puis ses narines frémissantes se dilatèrent, sa lèvre supérieure se crispa.

— Mais vous êtes donc venue, dit-il, pour jeter le désespoir dans mon cœur ?

— Mon bon ami, reprit mademoiselle Lange, que pensez-vous de ces naufragés qui errent sur un radeau, en pleine mer, par une nuit de tempête, sans boussole, et qui n’aperçoivent même plus le ciel ?

— Que voulez-vous dire ?