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La branche de la Villebouquay fondue dans Bonin, la branche de la Vauguyon, substituée en 1670 aux nom et armes d’Estuer de Caussade, a produit un maréchal de camp en 1652, deux lieutenants-généraux et deux chevaliers des ordres du Roi de 1753 à 1816, et s’est éteinte en 1837.

* Quélen (du) (ramage de Poher), baron dudit lieu en 1512 et sr de Locquével, par. de Duault, — de Kerelleau, par. de Kermaria-Sulard, — baron du Vieux-Châtel, par. de Plounévez-Porzay, — sr de Saint-Bihy, par. de Plélo, — de Tressignaux, par. de Plounez, - du Dresnay, par. de Plougras, — de la Roche, — de l’Oursière, — de la *Ville-Chevalier, par. de Plouagat, — du Plessix-Eon et de Kerjean, par. de Plufur, — de Kerampont, — du Clos, — de Kerlabourat, par. de Saint-Gilles-Pligeau, — de Kerhoz, par. de Pleubihan, — de la Saisonnais, — de Castelriec, — de la Croix-Cholin, par. de Ploufragan, — de la Villetual, — de la Villeglé, — de Kerlan, par. de Sibiril, — de Keroc’hant et du Mescam, par. d’Hanvec, — de Kerprigent, par. de Plounérin, — de Kerbridou et du Rest, par. de Plouézoc’h, — de Guernisac et du Vieux-Châtel, par. de Taulé, — de Pontplancoët, par. de Plougasnou, — de Kermouster, par. de Langoat, — de Châteaufur, par. de Plounévez-Lochrist, — de Kermartin, par. du Minihy de Tréguier, — de la Vieille-Motte, par. de Tonquédec, — de Saint-Hugeon, par. de Brélévenez, — de Kernéguez.
Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Duault et Plounévez-Porzay, év. de Cornouaille ; Kermaria-Sulard, Plougras et Plouézoc’h, év. de Tréguier ; Plélo et Ploufragan, év. de Saint-Brieuc.
Burelé de dix pièces d’argent et de gueules (Sceau 1372). Devise : E peb amzer, Quélen. (En tout temps Quélen).

yves,épouse vers 1132, Jeanne du Perrier, dont : Olivier, marié à Jeanne de Penhoet, père et mère d’Eon, François, Christophe et Jean, croisés en 1248, dont les trois derniers furent tués à la bataille de la Massoure en 1250 ; Eon, marié à Catherine de Quintin, se croisa une seconde fois avec ses quatre fils Conan, Marc, Tristan et Yvon, dont les trois derniers moururent à Tunis en 1270 ; Eon, chambellan du duc, fondateur des Augustins de Carhaix en 1372, épouse Aliette, baronne du Vieux-Châtel, dont 1o Conan, qui a continué la branche aînée, 2o Guillaume, auteur des branches de Saint-Bihy, éteinte, et de la Ville-Chevalier qui existe encore, 3o Jean, auteur de la branche du Dresnay.

Guillaume, capitaine et Rolland, connétable de Carhaix, ratifient le traité de Guérande en 1381 ; François, tué à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488 ; deux chevaliers de l’ordre en 1570 et 1640 ; une fille à Saint-Cyr en 1735; deux pages du Roi en 1745 et 1787, dont l’un maréchal de camp en 1781 ; un chef d’escadre en 1785 ; un abbé de la Rivour, au diocèse de Troyes, évêque de Bethléem en 1755 ; une abbesse de Kerlot en 1750, † 1787 ; un archevêque de Paris en 1821, pair de France, membre de l’Académie française, † 1839 ; un général de brigade en 1875.

Un membre admis aux honneurs de la Cour en 1770.

La branche aînée fondue vers 1585 dans Lannion, d’où la baronnie de Quélen a passé par mariage au xvIIIe siècle aux Sénéchal de Carcado ; la branche de Saint-Bihy fondue en 1654 dans Brèhand ; la branche du Dresnay fondue au xvIIe siècle dans Montigny.

Quélen (de), en français Houx (du), voyez Houx (du).
Quélenec (du) (ramage d’Avaugour), baron dudit lieu, et sr du Collédo, par. du Vieuxbourg-de-Quintin, — vicomte du Faou, par. de Rosnoën, — baron de Pont-