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Page:Potvin - Sous le signe du quartz, 1940.djvu/185

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L’AVENTURE D’UN VIEUX « TOQUÉ » ET SES RÉSULTATS


« Hé, là ! Olier, il y a un lac là-bas ; je m’en vais boire ! »

— Je te suis, Auguste ; il fait terriblement chaud ici.

On était en juin. Il faisait chaud, en effet, ce jour-là, dans cette partie du Témiscamingue où prospectaient depuis plusieurs semaines Auguste Renault et Alphonse Olier. Le soleil, depuis de longs jours, cuisait la terre, accablait bêtes et gens. Et les mouches, qui s’étaient mises de la partie, s’en donnaient à dard que veux-tu, sur les deux misérables humains qui s’étaient aventurés en cet endroit sauvage et qu’elles attaquaient comme elles savent attaquer dans le voisinage de l’eau et de la forêt chaude. Elles étaient affamées et les deux malheureux ne cessaient pas de les écraser sur la figure, sur les