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Page:Potvin - Sous le signe du quartz, 1940.djvu/42

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le bord du lac Témiscamingue. Je joins à cette lettre un mémoire du chemin qu’il y a de l’isle de Montréal à cette mine ; tous les portages et rapides y sont marqués. Il faut dix-huit à vingt jours pour aller de l’isle de Montréal jusqu’à la mine en canot chargé de huit à neuf cents pesants, et huit à dix jours pour y revenir. »

C’est dans un mémoire du chevalier de Tonty que M. de Denonville avait pris les renseignements qu’il communiquait à M. de Seigneley.

« Cette mine », écrivait le chevalier de Tonty, dans son mémoire, « est à 170 lieues de Montréal en un lieu nommé Onobatonga, près de Témiscamingue. Elle est au bord du lac, provenant d’une montagne pelée. »

Et il ajoutait :

« Le métal est d’un beau jaune et très dur, et l’on ne doute pas que cette mine est considérable ».

Plus tard, les intendants Raudot, — 1708, — écrivaient à propos de cette mine :

« On a toujours dit en ce pays qu’en cet endroit, il y avait une mine ; on ne peut savoir la qualité du métal par sa couleur. Cette mine, quand même elle serait de cuivre, est trop loin dans le Nord pour donner des profits. On peut permettre la recherche de cette mine sans enga-