Page:Poullain de La Barre - De l’égalité des deux sexes, seconde édition.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’oiſiveté où elles ſont reduites, & des inconvéniẽs qui la ſuivent que de les porter à l’étude, qui eſt preſque la ſeule choſe à quoy les Dames puiſſent à preſent s’occuper, en leur faiſant connoitre qu’elles y ſont auſſi propres que les hommes.

Et comme il n’y a que ceux qui ne ſont pas raiſõnables qui abuſent au préjudice des Femmes des avantages que leur donne la Coûtume, il ne pourroit y avoir auſſi que des Femmes peu judicieuſes, qui ſe ſerviſſent de cét ouvrage pour s’élever contre les hommes, qui les traitte-