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I


Lorsqu’un premier petit nuage

Plisse vos fronts, bambins charmants,
Vous commencez l’apprentissage
De la vie et de ses tourments ;
Mais les regards de vos mamans

Dissipent ce premier orage.



II



Lorsqu’un premier petit nuage

Mouille vos yeux, bambins charmants,
Vous pressentez que pour chaque âge
La vie a des écœurements ;
Mais les rires de vos mamans

Éloignent ce premier orage.



III



Lorsqu’un premier petit nuage

Trouble vos sens, bambins charmants,
Vous voyez en lui le présage
De prochains désenchantements ;
Mais les conseils de vos mamans

Apaisent ce premier orage