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Notre-Dame de Bordeaux, elle n’y trouva que des dettes, qu’elle a payées ; elle la laisse, décembre 1854, dans la situation suivante :


« 1o Maison rue du Palais Gallien, chapelle,
classes, jardins
133,300 fr.
« 2o Établissement des religieuses 86,660
« 3o Hôtel du Pavillon, ibid. 86,660
« 4o Caveau de la Chartreuse 2,000
« 5o Mobilier inventorié 18,989
« 6o Créances inventoriées 19,910
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________ « Total 347,519
À déduire, créances hypothécaires
et chorographaires
139,150
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________ « Reste net 208,309


« Les revenus de l’établissement, s’il n’eût été détruit, suffisaient pour libérer la communauté, à l’échéance des termes, de ce qu’elle devait. »


Voilà ce que dit l’avoué de madame de Meillac. Mais si l’établissement, consacré alors à l’éducation des jeunes personnes, donnait, sous l’administration de madame de Meillac, de si beaux revenus, lesdits revenus n’étaient pas la seule ressource de la communauté. D’après un autre état publié dans le mémoire, la communauté avait encaissé, avant l’année 1839, les sommes ci-après, dont l’emploi ne put être justifié :


« Sœur Saint-Étienne, pour son trousseau __ 2,500 fr
« Sœur Saint-Léon, pour sa dot 9,000
« Sœur Saint-Pierre, pour son trousseau 7,000
« Sœur Saint-Joseph 8,000
« Sœur Marie-Thérèse 58,981
« Dépôts divers 4,000
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________ « Total 89,481


Expliquer comment, chez ces dames, le trousseau de