Page:Proudhon - Du Principe fédératif.djvu/284

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il était. En vous enrôlant dans le jacobinisme, M. Fr. Morin, qu’avez-vous fait de votre indépendance de philosophe ? Qu’avez-vous fait de votre ingénuité de chrétien ? Vous avez perdu jusqu’à votre logique, et vous êtes à cette heure incapable de formuler nettement une opinion.


Mais j’ai des observations plus graves encore à soumettre au correspondant du Progrès : ce sera l’objet des chapitres suivants.



CHAPITRE VII.


Questions morales et politiques. — De la Raison
d’État.


M. Fr. Morin m’a reproché, c’est son dernier et principal grief, d’avoir attaqué Mazzini. À ce propos, il s’est cru obligé, pour mon édification, de rassembler les états de service et de faire l’apologie du grand conspirateur.


Je remercie de nouveau M. Fr. Morin de la manière courtoise dont il a fait en cette circonstance appel à mes sentiments en faveur de Mazzini. Ses sympathies ne lui ont point été une occasion de laisser tomber sur moi la moindre parole de dénigrement. Cette modération de langage étant de bon exemple autant que de bon goût, je m’efforcerai de