Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/168

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tient encore à la confusion de vos idées. C’est comme si vous disiez : Tout est relatif dans mon entendement, tout varie, tout change, et tout danse. Qui sait s’il n’en est pas de même dans la nature ? Qui sait si le chêne n’est pas en train de devenir roseau, la colombe hérisson, et réciproquement ? Qui sait si la terre, après avoir pirouetté cent mille ans autour du soleil, ne tombera pas dedans ?…

Raisonnez-donc avec des gens qui vous répondent par des peut-être. Faites des lois en prévision de la fin du monde !… Négation de la fixité des lois et des types dans la nature signe de maladie mentale. — Nous la retrouvons chez Mme Jenny d’H***.

Qu’est-ce donc que le progrès ? objectez-vous (p. 81). — « La femelle du gorille ou du gibbon n’est guère moins forte que le mâle, et celui ci n’est guère moins beau que sa compagne. Entre Adam et Ève, la différence n’est pas plus grande. » Là-dessus vous citez des vers de Voltaire.

C’est vous, madame, qui avez écrit cela ; et qui témoignez de votre peu de respect pour vos ancêtres. Ce qui ne vous empêche pas de me reprocher ailleurs, très-mal à propos, d’avoir