Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/253

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Faire respirer l’odeur des mets, est-ce apprendre la cuisine ?

Être malade ou bien portant, est-ce savoir la médecine ?

Faire voir des nudités, est-ce l’amour ? est-ce le mariage ?

Similiter, adorer un Dieu parfait, un Christ héroïque, doux, tendre, compatissant, ce n’est pas de la morale ;

Faire des processions, bâtir des églises, fondre des cloches, des statues, des calices, ce n’est pas avoir de la religion ;

Une constitution, des codes, une procédure, etc., ce n’est pas de la justice ;

L’idéalisme chrétien est impuissant ;

Des mystères, des allégories, des mythes, ce n’est pas de la raison. Rien de plus beau qu’Homère et Phidias, etc. ; cela n’a pas sauvé la Grèce ; le Romain, avec son jus, était plus fort que le Grec.

Oui, cent mille fois oui, devant le Droit rien ne tient ; tout est immoral, reprochable :

La propriété, c’est le vol ;