Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/283

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L'amour pour l'amour, voilà leur devise...

Or, l’amour pour l’amour exclut le mariage, les charges d’enfants ; il veut la papillonne ; donc la prostitution. Voilà où nous en sommes Toutes les idées se tiennent.

Qui veut la destruction du mariage, l’émancipation de la femme, veut la ruine du droit et de la liberté ; tourne à la sodomie.

Tout cela est bien accusé, bien carré.

La personnalité, nulle dans un concubinat conçu sur le pied d’égalité générale.

Dans la société de commerce, l’associé le plus fort entraîne l’autre : s’ils sont égaux, incommodité ; alors, le plus souvent, séparation, à moins que des deux parts la personnalité ne soit très-faible.

Ou bien encore, les pouvoirs se partagent, et chacun se fait un petit royaume.

Le vrai mari, pater familias, est l’homme le plus fort. Dans un état composé de vrais chefs de famille, pas de tyrannie.

Aujourd’hui, quid ? Les pères ont donné l’exemple de la couardise à leurs fils, et leurs fils les méprisent.