Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/291

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veille que l’on se soit récrié contre certaines satires des Pères anciens et des moralistes. Mais aux époques de décadence, où les femmes, suivant le torrent des hommes, retournent à leur nature bestiale, chacun peut juger par soi-même de l’exactitude du portrait. Or, quand les Pères de l’Église tonnaient contre le sexe, ils avaient sous les yeux des modèles, comme nous en avons aujourd’hui. Prenez la femme du sérail ou la femme libre : c’est la même chose.

Oh ! j’ai dit trop de bien de la femme ! je le regrette, je ne le rétracte pas : j’ai peint la femme idéale ; elle est toujours idéale, quand elle n’est pas mauvaise, la femme. Mais j’ai peint aussi la femme normale. Et nous sommes au-dessous de la norme.

Avoir bien soin de condamner ce que j’ai écrit sur la beauté des femmes.


FIN



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