Page:Proudhon - La Révolution sociale démontrée par le coup d’État du 2 décembre.djvu/172

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

14 mars. — Élection de Pie VIT, Barnabe Chiaramonte. Le ciel semble applaudir à la République gouvernée par Bonaparte. Pie VII, étant évêque d’Imola, s’était fait remarquer par ses sympathies démocratiques : son avènement fut, pour l’époque, ce que fut 15 ans plus tard celui de Pie IX, Jean Mastaï.

20 mars. — Victoire d’Héliopolis, remportée par Kléber, suivie de la reprise du Caire.

6-20 avril. — Masséna, avec Soult et Oudinot, soutient dans une suite de combats héroïques, l’effort des Autrichiens et se replie sur Gênes.

3-11 mai. — Batailles d’Engen, Mœskirch et Biberach, gagnées par Moreau. Prise de Memmingen par Lecourbe.

16-20 mai. — Tandis que Masséna occupe les Autrichiens, le premier consul franchit le Saint-Bernard, renouvelant l’entreprise d’Annibal.

29 mai. — Occupation d’Augsbourg par Lecourbe.

2 juin. — Bonaparte à Milan : l’occupation de cette ville compense la reddition de Gênes, effectuée par Masséna après une défense immortelle.

9 juin. — Bataille de Montebello, gagnée par Bonaparte. Lannes y a la plus grande part.

14 juin — Victoire de Marengo, gagnée par le premier consul. Elle est due à l’arrivée de Desaix, qui y trouve une mort glorieuse, et à la charge du jeune Kellerman. Le 5% qui était à 11 fr. 30 c. la veille du 18 brumaire, est coté à 35 fr.

19 juin. — Victoire de Hochstedt, remportée par Moreau, suivie de l’occupation de Munich, par Decaen.

14 juillet. — Prise de Feldkirch, par Lecourbe et Molitor.