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DUMAS  DUMESNIL

Lafont (Charles), 31, 34.
Langlé (F.), 7.
Lassagne, 5.
Laverdan, littérateur nommé page 40 de la brochure de M. de Mirecourt, mais sans indication de ce qu’il a fait pour M. Dumas.
Lhérie (Léon), 32, 34, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 46.


Mallefille, 76, 120.
Maquet (Auguste), 27, 44, 48, 75, 79, 80, 80, 90, 93, 95, 90, 97, 98, etc., etc., etc.
Marivaux, 32.
Marsollier, 38.
Mazères et Empis, 13.
Mérimée (Prosper), 22.
Méry (Louis), 70.
Meurice (Paul), Ascanio, 80 ; Amaury, 82.
Milman, 29.
Musset (Alfred de), 34.


Nezel (Théodore), 26.


Pascal, 123.
Peuchet, Lamothe-Langou et L’Héritier, 86.
Philippe (Eugène), 36.


Racine (J.), 11.
Revue Britannique, 63,73, 109.
Ribbing (Adolphe de), 4, 7, 32, 34, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 46.
Rousseau (Ernest), 4, 21.


Saint-Simon, pour Louis XIV et son siècle, 123.
Sandraz de Courtilz, 80.
Schiller, 6, 8, 13, 15.
Scott (W.), 6, 12.
Souvestre (Émile), 10.


Tallemant des Réaux, 125.
Théaulon, 21, 23.
Thierry (Augustin), 117.


Vacquerie, autre littérateur nommé page 40 de la brochure de M. Eug. de Mirecourt, mais sans indication de ce qu’il a pu faire pour M. A. Dumas.
Vanderburch, 43.
Varlety, 101.
Vega (Lope de), 8, 15.
Vulpian (Gustave), 5.
Walewski (le comte F.-A.-J. de), douteux, 28.

Voici donc, bien comptés, soixante-quatorze noms de collaborateurs de M. Alex. Dumas à ajouter à celui de M. Aug. Maquet, le seul qu’il avoue, et peut-être n’est-ce encore qu’une partie des noms que nous aurions eu à révéler. Aussi dirons-nous avec M. Granier de Cassagnac (Journal des Débats, novembre 1833) de tous les ouvrages de M. Dumas ce qu’il disait seulement des pièces de ce dernier : « J’ai cité ceux-là, parce que leurs noms sont illustres, et que leurs ouvrages sont connus comme les grands chemins ; mais est-ce que je sais s’il n’y a pas, dans vos drames, du turc, du chinois, du malabare ou du samoyède ? » Le temps, nous n’en doutons pas, nous révélera d’autres noms.

Si M. Alex. Dumas arrive jamais à l’Institut, ce ne sera donc pas un fauteuil qu’il faudra lui donner, mais une banquette bien plus longue encore que celle qu’on réclamait dans le temps pour M. Scribe.

✚ DUMAST (P. G. de), aut. dég. [Guerrier de Dumast, né à Nancy en 1796].

La Maçonnerie, poëme en trois chants. Paris, 1820, in-8.

Voir la liste des dernières productions de cet écrivain dans la France littéraire, t. III, p. 512, et dans le Catalogue général de la librairie française, de M. Otto Lorenz, art. dumast.

✚ DU MÉRIL (Edélestand) [Pontas du Méril].

Cet infatigable érudit a publié, sur divers sujets d’histoire littéraire et de philologie, un grand nombre d’ouvrages qui attestent les recherches les plus étendues. Nous signalerons seulement les Poésies populaires latines, 1843-1847, 2 vol.  in-8. Essai philosophique sur la formation de la langue française, 1852, in-8 ; les Origines latines du théâtre moderne, 1849, in-8 ; l’Histoire de la comédie, période primitive, 1884, in-8, etc. Voir le Catalog. de la libr. franç., par M. Otto Lorenz, t. II.

DU MERSAN, nom abrév. [Théophile Marion du Mersan, connu en littérature sous le nom de — ].

Pour la liste de ses nombreux ouvrages, voy. les tomes II et XI de la France littéraire, à Du Mersan[1], ✚ et le catalogue de la Librairie française, par M. Otto Lorenz, {{t.|II, p. 198.

✚ Du Mersan n’est pas un nom abréviatif, mais bien un pseudonyme. M. Marion n’avait pas même de prénom ; Théophile est aussi un prénom d’emprunt, lorsqu’il fut obligé de travailler sous le voile de l’anonyme après la publication du Coup de fouet, qu’on lui attribuait ; il retraça son histoire dans une pièce intitulée Théophile ou les deux poëtes, et depuis il garda le prénom de Théophile. (Note ms. de Quérard.)

DUMESNIL (J.-B.), ps. [Claude de La Roze, sieur de Rozimon, comédien].

Vies des Saints pour tous les jours de l’année, recueillies des SS. PP., des auteurs ecclésiastiques, de plusieurs martyrologes et du bréviaire romain. Rouen et Paris, Desprez, 1680, 2 tomes reliés ordinairement en un Vol. in-4.

Cet auteur fut privé, à sa mort, de la sépulture ecclésiastique ; Baillet fait observer, dans ses « Auteurs déguisés », édit. in-12, p. 513, qu’elle lui eût été

  1. MM. Louandre et Bourquelot ont consacré un article à M. Du Mersan qui ne forme pas moins de onze colonnes, dont deux en petits caractères pour ses pièces de théâtre non imprimées. Si encore on avait fait une part pour le savant et une autre pour l’homme d’esprit ! mais le tout est présenté dans uir charmant désordre.