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Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/101

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L’ANGE ET LA FÉE.


Sur un rayon mystérieux,
S’étant glissée en votre asile,
Elle vit un ange des cieux
Veillant près du berceau fragile.

Il redoutait l’effet puissant
De la magie et de ses charmes,
Et pour vous protéger, enfant,
Avait pris de célestes armes.

La fée entr’ouvrit les rideaux
Qui dérobaient votre visage,
Et murmura tout bas des mots
D’un étrange et secret langage.

Puis, touchant votre front vermeil
Avec sa baguette enchantée :