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PREMIÈRE PARTIE
DE LA NATURE DE LIMITATION DANS LES BEAUX-ARTS.
Non res, sed similitudines rerum.
Cicer., De nat. deor., I. 1, §. 27.
PARAGRAPHE PREMIER.
Définition du principe élémentaire de l’imitation dans les beaux-arts.
APRÈS avoir restreint, comme on l’a vu dans le
préambule, la théorie de l’imitation a ce qu’on est
convenu d appeler les beaux-arts, je me propose de
resserrer encore ici le cercle des notions qui doivent
faire l’objet de cette première partie. Loin de parcourir
la circonférence, aussi variée qu’étendue, de
la région imitative dans les ouvrages du génie, dont
les effets nous touchent de tous côtés, c’est dans le
centre même du principe constitutif de l’imitation
propre des beaux-arts, que je prétends me renfermer.
Je ne me propose donc point, en traitant de la nature de l’imitation, d’en scruter les rapports secrets,