Page:Quicherat - Petit Traité de versification française, 1882.djvu/99

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quelque sorte par des heurtements qu’elle ébranle d’une manière plus énergique.

Toutefois il ne faut pas abuser, de ces moyens : une recherche inconsidérée de l’harmonie imitative trahit l’affectation. Employés à propos, que les effets aient encore le mérite de ne rien présenter de forcé. Nous avons cité dans ce chapitre plusieurs exemples dignes d’éloge empruntés à Roucher ; mais la lecture de son poëme fatigue, parce qu’on y voit la perpétuelle contention d’un esprit qui court après les effets. Le génie trouve les beautés ; le faux goût les dénature en les outrant.