Page:Régnier - L’Illusion héroïque de Tito Bassi, 1917.djvu/68

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d’une patte tordue et de quelques poils un peu roussis.

À ces assurances, le bon abbé Clercati ajoutait maintes choses obligeantes et, en particulier, qu’il n’hésitait pas à se charger de moi non seulement à cause du désir qu’en avaient exprimé le comte et la comtesse Vallarciero, mais en souvenir de mes bons parents, et de son propre mouvement. Ma physionomie lui avait toujours paru plaisante et il se sentait de la sympathie pour mon humble personne. L’abbé n’augurait pas mal de moi et il était persuadé que je m’efforcerais, par ma bonne conduite et mon application, à lui donner satisfaction et à lui faire honneur. De son côté, il s’emploierait de son mieux pour me mettre à même de faire figure dans le monde. Si je voulais m’y prêter, il se portait fort, à son école, de me rendre un bon latiniste, à quoi il ajouterait les connaissances nécessaires à ce que je tirasse parti de ce que j’aurais appris