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120 LE MIROIR DES HEURES
LA CAPTIVE
Je vous ai si souvent regardée au visage
Que j’en ai désiré votre corps tout entier,
Et maintenant mes yeux conservent une image
Que mon cœur désormais ne peut plus oublier.
Que m’importe à présent si vos mains trop rapides
Couvrent votre beauté de longs voiles jaloux !
C’est en vain qu’à vos pieds tombent leurs plis rigides
Puisqu’ils ne sont plus là lorsque je pense à vous.