Page:Régnier - Le Miroir des heures, 1911.djvu/13

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DÉDICACE


Si j'ai pu souhaiter que, pareil à Ronsard,

De l’une à l’autre tempe,

Me verdît sur le front le laurier de mon art,

A l'heure de l’estampe,


Ce n est pas par désir que mon nom d’âge en âge,

Des siècles répété,

Gagnât comme le sien l’honneur et l’avantage

De l’Immortalité