Page:Réponse de l'Eglise orthodoxe d'Orient à l'encyclique du pape Pie IX, 1850.djvu/7

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dogmes ; elles les conservera à jamais sans dissensions, ni retranchements ou divisions, en fait de doctrine et d’union entre pasteurs, bien qu’elle soit indignement calomniée, et que le contraire lui soit reproché.




THÈSE II.


Plus loin, dans son Encyclique, Pie IX propose aux Orientaux de se rappeler le Symbole de la foi et l’Église une, sainte, catholique (universelle) et apostolique, qu’ils refusent de reconnaître, en méconnaissant l’Église romaine comme telle.




RÉPONSE.


Les chrétiens de l’Église orientale, catholique et orthodoxe acceptent religieusement l’ensemble sacré des dogmes qui contient la doctrine saine et pure. Saint Cyrille de Jérusalem, dans sa 18e homélie aux catéchumènes, en commentant le texte du symbole sacré, dit : « L’Église s’appelle catholique, parce qu’elle s’étend par tout l’univers, et que dans son sein est enseignée la doctrine catholique de tous les dogmes sans que rien en soit omis. » Ainsi l’Église qui contient tous les dogmes sans aucune omission, ni sans la moindre altération, est une et sainte en vertu de l’unité et de la sainteté de son chef unique qui est Dieu, Jésus-Christ.