Page:Rabbe - Album d’un pessimiste, I, 1836.djvu/164

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que les environs de nos villes si brillans et si cultivés m’ont toujours serré le cœur. Je suis toujours tenté de crier aux cultivateurs : Semeurs de petites graines, ne labourez pas tant ; laissez un peu faire la nature qui garnit de bois épais les flancs oies montagnes, et puis y place de féconds troupeaux. Rendez-moi les pasteurs d’autrefois ; rendez- moi ces hommes primitifs pour qui les montagnes étaient sacrées et paternelles !