Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/356

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
348
commentaire

Voyez ci-dessus, p. 283, la note sur la l. 7 de la p. 350.

L. 13 : La croix de Malchara. C’est probablement l’endroit dont Du Fail parle dans le XIXe Conte d’Eutrapel : « quand… vous entonnez ſi triſtement… la bataille des Trante, ou la iournee de Marhara, ne vous prend il enuie d’y retourner ? » Burgaud des Marets a vainement cherché une localité dont le nom se rapprochât de celui-ci : « mais, dit-il, aux environs de Saint-Aubin-du-Cormier, près de la Lande de la Rencontre où l’on s’accorde à placer le théâtre du combat, se trouve la Lande-aux-oiseaux, qui paraît rappeler la légende à laquelle Rabelais fait allusion. »

Page 188, l. 14 : Aux nouueaux. 1548 : Au nouueaux.

L. 25 : Vn ancien Pantagrueliſte. Horace (Épitres, I, 17, v. 35) :

Principibus placuisse viris, non ultima laus est.

Page 189, l. 6 : Au ſeptante huictieſme liure. Voyez ci-dessus, p. 219, note sur la l. 11 de la p. 1.*

* L’autheur ſuſdict ſupplie les Lecteurs beneuoles, ſoy reſeruer a rire… C’est la parodie d’une formule qui se trouve en tête de certains ouvrages du XVIe siècle. Par exemple Joachim du Bellay s’exprime ainsi au commencement de La deffence & illuſtration de la langue françoyſe : « L’autheur prye les Lecteurs differer leur iugement iuſques à la fin du Liure… » (Œuvrest. I, p. 3, dans la Pléiade francoiſe.)

L. 11 : La ſentence d’Hector proférée par Neuius. « Aliter enim Nævianus ille gaudet Hector : Lastus sum laudari me abs te, pater, laudato viro. » (Cicéron, Tusculanes, IV, 31)

L. 13 : Iuſques au feu excluſiuement. Voyez ci-dessus, p. 160, note sur la l. 5 de la p. 217.*

*

Page 190, l. 25 : Vn Philozenus. Voyez ci-dessus, p. 315, note sur la l. dernière de la p. 6.*

*

Page 192, l. 1 : Plus y a… Tout ce passage a été repris par Rabelais et placé dans l’épître à mon seigneur Odet. La ponctuation y est un peu différente, et le sens plus clair a fait supposer, non sans apparence, à Le Duchat et à Burgaud des Marets, qu’il faut lire ici à ſcauoir, non, au lieu de à ſcauoir mon.

Page 193, l. 24 : Choiſir arbre pour pendaige. Allusion à ce passage de la préface de Pline : « Ceu vero nesciam, adversus Theophrastum, hominem in eloquentia tan-