Page:Racine - Andromaque, Girard, 1668.djvu/11

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ÉPISTRE.

vanter de cet heureux commencement de ſa deſtinée. Il me conſole bien glorieuſement de la duretè de ceux qui ne voudroient
 pas s’en laiſſer toucher. Ie leur
 permets de condamner l’Andromaque tant qu’ils voudront,
 pourueû qu’il me ſoit permis
 d’apeller de toutes les ſubtiliteZ de leur eſprit, au Cœur de
 V. A. R.


Mais, MADAME, ce n’eſt pas ſeulement du cœur que vous iugez de la bonté d’vn Ouurage, c’eſt auec vne intelligence, qu’aucune fauſſe lueur ne ſçauroit tromper. Pouuons-nous mettre ſur la Scene vne