Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 1.pdf/267

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les Atheniens il fut souvent défait, & sentit enfin la nécessité de rappeller Leonidas.

Cyrus se fit connoître aux deux Rois, qui le reçurent avec une politesse plus grande que les Spartiates n’en marquoient ordinairement pour les Etrangers : Il alla ensuite voir Chylon. Ce Philosophe avoit acquis par sa sagesse une grande autorité auprès des Rois, dans le Sénat, & sur le peuple ; on le regardoit comme un second Lycurgue, sans lequel rien ne se faisoit à Lacédemone.

Le sage Spartiate, pour donner à Cyrus une idée vivante de leurs Loix, de leurs mœurs, & de la forme de leur gouvernement, le mena d’abord dans le Conseil des Gerontes établi par Lycurgue.