Aller au contenu

Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 2.pdf/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

que c’est Pythagore, mais il n’ose interrompre sa priere.

Pythagore, car c’étoit lui-même, ayant rendu ses hommages aux Dieux, se leve, & apperçoit les deux étrangers : Il croit voir dans l’air & dans le visage de Cyrus, les mêmes traits que Solon lui avoit dépeints, en lui annonçant le départ de ce Prince pour la Crete ; Il l’aborde, le salue & se fait connoître à lui.

Le sage Samien pour ne pas interrompre plus long-temps le silence qu’on doit garder dans un lieu destiné au culte des Immortels, mena Cyrus & Araspe dans le bois sacré voisin du Temple.

Alors Cyrus lui dit : Ce que j’ai vû sur les tables d’or, me donne