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mais à des hommes, c’est donc un langage convenable à des hommes qu’il faut employer. Le roi a trop de noblesse et de dignité pour s’opposer à cette réforme, et il a aussi trop de sagesse et de connaissance du cœur humain pour ne pas apprécier les motifs de ceux qui lui conseilleraient le contraire. Qu’il écoute la voix de son peuple ; celle-là n’est ni trompeuse, ni adulatrice, et il doit regarder comme ses amis, les écrivains qui ont le courage de la lui transmettre.


L’Auteur des Réflexions sur les Brochures de MM. Bergasse et Grégoire[1] ; des Idées d’une Française sur la Constitution faite ou à faire, etc.


FIN.






À PARIS, CHEZ LES MARCHANDS DE NOUVEAUTÉS.
  1. Parmi les témoignages flatteurs d’intérêt et d’estime que m’a valu ce petit écrit, est une lettre seulement signée de l’initiale D, qui m’est parvenue par la voie du libraire. Cette lettre, d’une écriture charmante et d’un excellent ton, annonce un homme également aimable et spirituel, rempli de noblesse et de sensibilité. Je regrette qu’il m’ait dérobé le plaisir de le connaître ; j’en aurais eu beaucoup à lui marquer ma reconnaissance. Peut-être il lira ce nouvel écrit, et il saura du moins ce que mon cœur lui garde.