Page:Raoul - Trois satiriques latins, vol 1 Juvénal, 1842.djvu/203

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Par de sages leçons il conserve leurs mœurs :
Qu’avec les yeux d’un père il pénètre en leurs cœurs :
Qu’il leur fasse du vice haïr les turpitudes ;
Qu’il observe en un mot leurs moindres habitudes,
Et leurs doigts libertins et leurs yeux convulsifs.
Certes, un tel emploi veut des soins attentifs !
— N’est-ce pas ton devoir, et te fais-je une injure,
Dit le père ? prends donc tes gages sans murmure,
Et reçois, pour un an, l’or qu’aux jeux du préteur,
Le peuple fait donner à l’athlète vainqueur.