Page:Raymond - De la peinture considérée dans ses effets sur les hommes en général, 1799.djvu/54

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et des divisions . En vertu de l’appui que se prêtent les arts entre eux et de l’identité du génie qui préside à chacun, le siècle de la Peinture fut en général celui de tous les autres, et l’on vit paraître sur le même horizon cette foule de peintres, de statuaires, de poëtes, d’orateurs, qui illustrèrent le quatrième siècle avant l’ère vulgaire.

D’autres peuples que les Grecs avaient cultivé les arts de dessin. Les Egyptiens, les Etrusques, les Perses, les Hébreux, les Phéniciens, s’y étaient adonnés de bonne heure ; mais ces peuples, quoiqu’ayant sous les yeux une nature propre à les élever aux plus belles conceptions, ne firent presque jamais, pour la plupart, que des œuvres de mauvais goût. Les uns enchaînés par leurs lois, d’autres par l’opinion, ceux-ci donnant principale-