Page:Raynal - Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v6.djvu/324

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Sur les plantations qui étoient au nombre de cinq mille ſix cens quatre-vingt-un, on récoltoit deux mille ſept cens trente-ſept quintaux de ſucre ; onze cens quatorze quintaux de coton ; onze mille cent ſoixante-trois quintaux de café ; dix-neuf mille cinq cens cinquante-ſix quintaux de riz ; quinze mille deux cens ſeize quintaux de mais ; ſept mille quatre cens cinquante-huit quintaux de tabac ; neuf mille huit cens ſoixante quintaux de mélaſſe.

Dans les pâturages, dont on comptoit deux cens trente-quatre, la reproduction annuelle étoit de onze mille trois cens ſoixante-quatre bœufs ; de quatre mille trois cens trente-quatre chevaux ; de neuf cens cinquante-deux mulets ; de trente-un mille deux cens cinquante-quatre têtes de menu bétail.

VII. Moyens qui rendroient Porto-Rico floriſſant.

Tout cela eſt bien peu de choſe : mais on eſpère beaucoup d’un arrangement qui qui vient d’être fait. Aucun citoyen de Porto-Rico n’étoit véritablement le maître du ſol qu’il occupoit. Les commandans, qui s’étoient ſuccédés, n’en avoient jamais accordé que l’uſufruit. Ce déſordre inconcevable a ceſſé enfin. Une loi du 14 janvier