Page:Raynaud - À l’ombre de mes dieux, 1924.djvu/55

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Si quelque plaie envenimée un jour t’époint,
Si ta lâcheté cède au vice inextricable,
Étouffe ta semence et ne tolère point
Que par toi s’éternise une angoisse incurable,

Mais si, mieux pénétré de ton auguste fin,
Tu maintiens ton argile en nette résonnance,
Ô jeune homme, tu te fondras dans le divin
Et l’univers purgé sera ta récompense !