Page:Rebell - Journal d’une enfant vicieuse, 1979.djvu/172

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
172

— Laisse-toi faire. Étends-toi sur le lit et ferme les yeux.

— Mais la sœur, si elle vient ! Elle m’a dit, la méchante, ce matin : « Si vous souffrez, tant mieux. Je ne vous ai pas donné la fessée pour que vous ne souffriez pas ! Et si c’est la première fois, ce ne sera pas la dernière, a-t-elle ajouté. On a jusqu’ici été trop bonne pour vous. »

— Je vais te montrer qu’on ne doit pas craindre le fouet. Allons, couche-toi sur le lit.

— Mais si la sœur vient.

— Laisse la sœur tranquille ; elle est à manger, elle ne se dérangera pas.

Alors je retroussai ma Germaine, je mis à l’air ces jolies petites cuisses.

— Montre-moi tes fesses, dis-je.

Elle voulut refuser.

— Oh, non ! non ! non !

Je l’étreignais avec force, et alors sans craindre ce qu’il pouvait y rester de la veille, ravie par ces deux fesses angéliques, qu’elles étaient réellement, je léchais ces traces livides qu’avait laissées le martinet, et insérant ma langue dans le petit trou écorché, je léchais le sang frais,