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ma défense, il m’a pressée contre lui et m’a poussée vers mon lit, où je suis tombée. Alors j’ai senti qu’il essayait de m’entrer dans le corps un objet qui m’a paru énorme ! J’ai poussé un cri, et pour me défendre j’ai serré les cuisses qu’il a inondées presque aussitôt d’une dégoûtante matière.

— Retirez-vous, lui ai-je dit, vous me faites horreur.

J’ai pu me dégager et je l’ai vu la culotte baissée, tenant contre le ventre ce long et gros instrument de chair qui m’avait tant surprise dans les dessins des livres que j’avais lus le jour de mon remède. Intéressée malgré tout, par cette partie de son corps, je l’ai considérée attentivement et j’ai pu voir une eau visqueuse qui s’en dégouttait et dont il venait de m’arroser. Au même instant j’ai entendu du bruit dans la chambre à côté. Il l’a entendu comme moi, car je n’ai pas eu besoin de lui demander à partir de nouveau, il a sauté sur son échelle et est descendu au plus vite ; j’ai fermé la fenêtre précipitamment et me suis couchée.

Par bonheur personne n’est venu dans