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moi, il posa son horrible bouche saliveuse entre mes fesses ; je me sentis mordre le cul sans pouvoir m’en défendre, mais sa langue odieuse voulut aussi caresser ma fente et le misérable osa pousser son museau entre mes cuisses, mais je ne lui laissai pas le temps de me baiser, je me détournai vivement et lui lançai un vigoureux soufflet. La violence de ce coup inattendu lui fit perdre l’équilibre et il tomba la tête sous mes jupes. Il se relevait à peine, la joue giflée fort rouge et les vêtements pleins de terre, quand ma tante revint. Elle surprit l’attitude où nous étions tous deux, moi, prête à le souffleter encore, lui, se relevant avec peine.

— Eh bien, qu’y a-t-il ? demanda-t-elle.

— Rien, répondit le bailli, une vivacité de jeunesse.

— Je vous prie de vous tenir avec monsieur le bailli, dit ma tante sévèrement, ou je recommence la correction de tout à l’heure. Elle vous a manqué, mon cher bailli ?

— Nullement. Elle est bien amusante, elle est exquise !