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MATHÉMATIQUES ET MATHÉMATICIENS

calcul différentiel, qu’on a traduit en français pour compléter celui de de l’Hôpital.

Aux États-Unis, le commis quincaillier Bowdwitch, parvint aussi seul à lire Newton. Après s’être enrichi à Boston, dans une compagnie d’assurances, il publia à ses frais sa traduction de la Mécanique céleste de Laplace, augmentée de commentaires.

Éléazar Féronce vivait vers 1625, aux environs de Grenoble ; il était jardinier dans un château ; il faisait des observations à l’aide d’instruments qu’il se construisait lui-même.

Le cordonnier hollandais, Théodore Rembrandsz, né vers 1610, publia un ouvrage étendu sur le système de Copernic.

Un ouvrier pelletier-fourreur, Jean Jordan, de Stuttgard, fut un mathématicien et un mécanicien ingénieux.

Un tisserand de Lisieux, nommé Jean Lefèvre, était assez fort mathématicien pour calculer une table des passages de la lune au méridien. On l’attacha au bureau de la Connaissance des temps.

Vers 1710, un berger d’Écosse, Jacques Fergusson s’était construit en bois des instruments d’astronomie ; il s’adonna aux mathématiques et devint membre de la Société royale de Londres.

Le cultivateur saxon, Jean-Georges Palitzch, né en 1723, mathématicien et astronome, correspondant de la Société royale de Londres, employait ses loisirs à étudier ; il n’abandonna jamais le métier de laboureur.

L’astronome Jean-Louis Pons, né en 1761, d’abord concierge à l’Observatoire de Marseille, a découvert 37 comètes.