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VARIÉTÉS ET ANECDOTES

Et les lettres avec lesquelles il établissait ses formules, les premières de l’alphabet, a, b, c, qui lui servaient à représenter les quantités connues ou données, et les dernières, x, y, z, dont il se servait pour les quantités inconnues ou à déterminer, comme elles étaient accusées d’un trait plein, sans déliés, et plus particulièrement ses z, qui se contorsionnaient en zigzags fulgurants ! Et quelle tournure, ses lettres grecques, les π, les λ, les ω, etc., dont un Archimède ou un Euclide eussent été fiers !

Quant aux signes, tracés d’une craie pure et sans tache, c’était tout simplement merveilleux. Ses montraient bien que ce signe marque l’addition de deux quantités. Ses s’ils étaient plus humbles, faisaient encore bonne figure. Ses se dressaient comme des croix de Saint-André. Quant à ses leurs deux traits, rigoureusement égaux, indiquaient vraiment que J.-T. Maston était d’un pays où l’égalité n’est pas une vaine formule, du moins entre types de race blanche. Même grandiose de facture, pour ses , ses , pour ses dessinés dans des proportions extraordinaires. Quant au signe , qui indique la racine d’un nombre ou d’une quantité, c’était son triomphe, et, lorsqu’il le complétait de la barre horizontale pour cette formule :


il semblait que ce bras indicateur dépassant la limite du tableau noir, menaçait le monde entier de le soumettre à ses équations furibondes !

Et ne croyez pas que l’intelligence mathématique de J.-T. Maston se bornât à l’horizon de l’algèbre élémen-