Page:Rebière - Mathématiques et mathématiciens.djvu/366

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pagnies : c’est par ces momeries qu’ils éblouissent les sots.

Érasme.

Qui pourra jamais me persuader que d’un amas confus de petites lignes, de croix, etc., de chiffres, etc., dont leurs livres sont remplis et qui peut-être sont mis au hasard (sic), on puisse jamais déduire des inventions utiles aux hommes et avantageuses à la société ?

Sextus Empiricus.

Je te ferai voir, dans ce traité, qu’il n’y a pas moins de sujets de doute en mathématiques qu’en physique, en morale, etc.

Hobbes.

Nous démontrons les vérités mathématiques, parce que nous les faisons.

Vico.

Ce qu’on appelle vérités mathématiques se réduit à des identités d’idées, et n’a aucune réalité.

Buffon.

Le géomètre avance de supposition en supposition, et retournant sa pensée sous mille formes, c’est en répétant sans cesse le même est le même, qu’il opère tous ses prodiges.

Condillac.

« Rien n’est moins exact, dit M. Liard, que cette doctrine qui ne tendrait à rien moins qu’à faire du système entier des mathématiques une vaste tautologie,