Page:Reclus - Correspondance, tome 1.djvu/156

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franchise. Il m’a semblé qu’après ta bonne lettre, c’eût été une véritable hypocrisie de ma part que de me renfermer plus longtemps dans mon triste silence.

Je t’embrasse, cher père ; j’embrasse aussi ma mère. J’avais l’intention de lui raconter un voyage instructif que j’ai fait dans la Cordillère Orientale des Andes, mais, tant que je demeure sous le poids de ton émouvante lettre, je ne puis avoir le cœur aux récits. Adieu ! Je crois que demain je partirai pour la Sierra Nevada en compagnie de M. Chassaigne.

Ton fils,
Élisée.