Page:Reclus - Correspondance, tome 1.djvu/180

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faisait étaient trop médiocres, et M. Broca lui-même a parfaitement compris mon refus. Je préférerais encore accepter la place de 1 200 francs, que m’offrait M. Fézandié[1].

Je n’ai pas encore eu le temps d’aller visiter des membres de la Société de Géographie, mais j’espère voir M. Maury lundi prochain et je lui proposerai une traduction et mes opuscules.

Un de mes amis, journaliste de la Nouvelle-Orléans, M. Tacou, m’a écrit pour me demander de rédiger pour son journal une correspondance politique, littéraire, scientifique. Il me priait en même temps de fixer mes appointements comme correspondant régulier de l’Union. Je lui ai fixé la somme de 200 francs par mois et je pense qu’il acceptera. Déjà j’ai commencé à lui expédier par chaque steamer de Liverpool un résumé de la situation européenne. Dans deux mois d’ici, je saurai définitivement à quoi m’en tenir.

 

Je t’embrasse, chère mère.

À toi.
Élisée Reclus.


  1. Fézandié, ancien camarade d’Élisée au collège de Sainte-Foy.