vers 1180, sous le nom de confrérie des « Pacifiques ». Alors, comme plus tard, pendant la guerre de Cent ans, les routiers, les malandrins étaient les maîtres de la France, et les malheureux travailleurs du pays, ouvriers ou paysans, que ne défendaient pas leurs propres seigneurs, cherchèrent dans leur étroite union des éléments de résistance, promettant de « s’aimer et de s’entraider toujours ».
Cl. J. Kuhn, édit.
Leur petit capuchon de laine blanche leur valut aussi le nom de « Capuchonnés » ou « Chaperons blancs », puis, lorsqu’ils furent devenus fort nombreux, non seulement dans le Velay, mais également dans l’Auvergne, le Berry, la Bourgogne, l’Aquitaine, la Provence, et qu’ils se confédérèrent dans tout le royaume, on les connut surtout sous l’appellation de « Jurés ». Ils se promettaient les uns aux autres de mener toujours une conduite régulière, d’aller à confesse, de ne jouer ni blasphémer, de ne pas fréquenter les tavernes.