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où l’on peut ; et construits, soit ponts ordinaires, ponts en bois ou ponts de bateaux, on les défend, on les attaque à coups de canons.
Si l’Yser, simple fossé navigable aux chalans, est une borne sur laquelle Anglais, Belges et Français ont inscrit le fameux : Non amplius ibis[1] ! Qu’est donc le Rhin, sinon une très précieuse frontière qu’il nous faudra bientôt fortifier à la moderne, à notre profit dans la paix, après avoir détruit dans la guerre les ouvrages militaires de la race de proie ?
On ne contestera pas qu’un fleuve de l’ampleur du Rhin se traverse plus malaisément qu’un ruisseau comme l’Yser sur lequel il suffit de jeter quelques planches ou d’aligner deux à trois bateaux.
- ↑ Tu n’iras pas plus loin !