Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome15.djvu/21

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xv PRÆFATIO.

120 cpistolarum conflavimus, ordine chrono- Logico distributam, omissis its que de priva- torum hominum negotiis agunt.

Prœæter tres suprà memoralas epistolarum Alexandri collectiones, quartam eæ ms. co- dice Vaticano vulgavit anno 1682, Brucellis, Christianus Lupus, inter epistolas S. Tho- mæ Cantuariensis archiepiscopi, que versan- tur circa illius dissidium cum Henrico II Angliæ Rege de avitis regni consuetudinibus observandis. Causam archiepiscopi, qui ab Anglia profugus in Franciam se receperat, tucbantur Alexander, Rem Francorum et ecclesia Gallicana. Fo negotio, quo Franci ad res suas adversùs Angliæ Regem promo- vendas utebantur, mirum in modum ange- batur Romanus Pontifez : qui, cèm è re sua esse_intelligeret tam Regis Angliæ quèm Regis Francorum benevolentiam retinere, va- rias in sententias distrahebatur. Scriplæ sunt ilague frequentes eam in rem hinc inde literæ, quæ inter epistolas Alexandri collocandæ fuissent : verèm, cm volumen istud penè con- fectum non omnes capere posset, salius dui- mus eas ad promimum lomum rejicere, in quo locum inter epistolas S. Thomæ, Cantuariensis archiepiscopi, quas edituri sumus, invenient opportunè.


Concessimus in hoc volumine proventum 1600 epistolarum, plures- que supersunt quas reservare in aliud volumen coacti sumus. Harum ut

‘ gustum aliquem ingeramus, auctores saltem ex nomine indicabimus. Eæ sunt quas Rex Ludovicus VI, serip- sit, vel quæ adcum à diverslis Alèntæ sunt, numero penè 500. Sülftidñiur cpistolæ Henrici, fratris ejus, Re- mensis archicpiscopi; Hugonis de Campo-florido, Suessionensis epis- copi et Franciæ cancellarii; sancti Thomæ, Cantuariensis archiepis- copi; Joannis Saresberiensis, comi- tis jus individui; Arnulfi, Lexo- wiensis episcopi; Petri, abbatis Cel- lensis; Petri Blesensis, archidiaconi Bathoniensis, virorum literaturé in- signium, qui præ coætaneis suis, incli- nato jam sæculo xu, emicuere. Deni- que selectas aliquot Henrici 11, An- glorum Regis, et Frederici Ænobar- bi, Romanorum Imperatoris, dabi- mus literas quæ ad historiam Fran- cicam conducere videbuntur. Atque his claudetur longa quam decurrimus regnorum Philippi 1, Ludovici VI ac Ludovici VII periodus.

parmi toutes ces lettres du Pape Alexandre, en omettant celles qui ne traitent que d'affaires entre particuliers.

Outre ces lrois collections des lettres d'Alexandre TL, dont nous venons de parler, il y en a une qua- trième, quia été publiée à Bruxelles, en 1682, par le P. Chrétien Lupus. Elle fait partie des lettres de S. Thomas de Cantorbéry, relatives au différent qui s'éleva entre ce prélat et Henrill, Roi d'Angleterre lequel exigeoit impérieusement de lui qu'il promit d'observer les anciennes coutumes du royaume. L'archevèque de Cantorbéry s'étoit retiré en France, et avoit intéressé dans sa querelle le Pape, le Roi, et l'église Gallicane. Cette affaire, dans laquelle la politique de la cour de France contre celle d'An- gleterre entroit pour beaucoup, mettoit dans de grands embarras la cour de Rome, qui, ayant autant d'intérêt à se ménager l'amitié du Roi d'An- pes que celle du Roi de France, montroit

eaucoup de variations dans sa conduite. Cela donna lieu à un grand nombre de lettres qui furent écrites de part et d'autre. Ces lettres auroient dû trouver place parmi celles d'Alexandre ; mais notre volume étoit trop près de sa fin pour pouvoir les contenir toutes: nous avons mieux aimé les réser- ver pour le volume suivant, où elles trouveront naturellement leur place parmi celles de S. Thomas de Cantorbéry, que nous donnerons

Nous avons rassemblé dans ce vo- lume plus de 1600 lettres; mais il en reste beaucoup d’autres, que nous somi- mes forcés de renvoyer au volume sui- vant. Pour en donner un avant-goût, nous nommerons dès-à-présent leurs au- teurs. Ce sont les lettres du Roi Louis- le-Jeune, ou cellesqui lui furent écrites, au nombre de près de 500. Viendront ensuite les lettres de Henri, son frère, archevêque de Reims; celles de Hugues de Champ- fleuri, évêque de Soissons et chance- lier de France; celles de S. Thomas, archevêque de Cantorbéry, et de Jean de Saresbery, son compagnon insépa- rable; celles d'Arnoul, évêque de Lisieux ; de Pierre abbé de Celles, et de Pierre de Blois, archidiacre de Bath, personnages qui, par leurs lumières, se distinguè- rent parmi leurs contemporains pen- dant la dernière moitié du xu.° siècle. Enfin nous donnerons quelques lettres de Henri I, Roi d'Angleterre, et de Frédéric Barberousse, Empereur d’Al- lemagne, celles qui ont le plus de rap- port à Phistoire de France. Là se ter- minera le long période des règnes de Philippe L®, de LouisleGros, et de

Louis-le-Jeune , que nous parcourons. SYLLABUS