Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/22

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PRjEFATIO. ̃• XTQ T. XIII, p. 3 e Tome XYI. en abrégé par quels moyens les Rois Capétiens truvailloient à reconquérir les droits régaliens usurpés ^ur la fin de la seconde dynastie, par les gouver- · nears des provinces, nous n’avons choisi dans nos historiens que ce qui étoit relatif à l’administration, soit ecclésiastique, soit civile, du royaume. Maintenant si nous entreprenions de traiter en détail des institutions militaires, des monumens des arts de l’état de la littérature, de la manière de se nourrir et de se vêtir dans ce temps-là, et d’une infinité d’autres choses concernant la vie privée, l’espace nous manquerait, et nous ne pourrions nous flatter d’avoir épuisé la matière. Cest pourquoi nous nous bornerons à traiter, et encore succinctement de ce qui a rapport au vêtement parce qu’à cette époque il s’étoit introduit sur cet objet un luxe désordonné, dont il est souvent parlé dans les écrivains contemporains renvoyant à quelqu’un des volumes suivans ce que nous aurions à dire sur les autres objets, et en particulier sur les institutions militaires, parce que ce n’est^que sous Philippe-Auguste que la milice prit une forme plus régulière. COSTUME DES FRJSÇOIS AU XII.» SIÈCLE. Galbest, greffier de la ville de Bruges au commencement du wi.§ siècle, auteur d’une relation, en forme de journal, touchant le meurtre cornmis, ran 1 127 sur la personne de Charles-le-3on, Comte de Flandre, nousapprend en quoi consistait «  alors I habit ordinaire des François. Ce Prince, ioé- j puisable en aumônes durant tout le cours de l’an- i née avoit encore la dévotion, pendant le carême «  d habiller a neuf, tous les jours, un pauvre et < voici en quoi consistoit cet habillement il leur fai- » soit distribuer une chemise, une tunique, des pelleté- t rtej, par quoi l’auteur désigne apparemment le j chaperon, un manteau, des braies ou hauts-de-chdus- 1 •es, une paire de bat et de souliers. < (> costume n’étoit pas particulier aux Flamands- 1 : il y a touteappa rence que, dans le reste du royaume, i c’étoit 1 habillement des hommes de tous les états n comme il I est à-peu-près encore aojourd’hui les c particuliers ne différant entre eux que par la qua- q lité des étoffes plus ou moins fine// P»"« ou e moins riches. Quant à la forme de ce, habits, c eUe n’avoit rien d’indécent ni de ridicule ; on y u T" ivivy

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c seiegimiu teriptorum tejtimonia quo tum ad ecclesiasticam tum ad civilem regni administrationem perdnerent, summatim ostendere votentes quibus eniterentur adminiculis lièges’ Capetiani, ut usurpata per satrapes subfinem stirpis second* regalia jura recuperarent. M une autem, si de militaribus ùutitutù ai de artium monumentis et literarum disciplinis si de victu et vestitu illorum temperum, si de aliis privât or um hominum exercitiis particulatim loqui aggrederemur, deficeret nos charta per singula discurrentes nec tamen rem numeris suis absolutam conficeremus. Itaque de re vestiaria tantùm aliquid delibabimusde qua, ut pote in immoderatnm et qttandoque risu dignam luxuriem communiter depravata, mentio ssepiùs recurrit in scriptoribus illius ttvi reservantes in aliquod ex subjiciendis voluminibus ea qua de proposais aliis argumentis dicenda furent, prtesertim de re militari qute melioribus sanè informari cœpit institutis régnante Philippo-Auguslo. DE rilHCOIDK II VESTIARIA tCCDLO XII. Réfère hte Galberto Brugensi notario, qui circa imtitm tœatli

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commentarium de nece, anno 1127, Carolo 1 Bono Coihili Flandria intentata, discimu* quibus in rebut contitteret tune usitatus in ter Franco* vettitut. Oplimo Princ ipi cujus per totum anni cursum pro/usœ celebrabanlur eleemotynœ religio inquit Galberlu. erat quadrage-simali et devott jrjunii sui tempore nova uni pauperi tingulis diebus mmislrare vestimenta hoc ordine ab auctore recensila scilicet camisiam, lunicatn, pelles, cappam, braccas caligas subtalares, à pnncipio quadragesinuc et devoti jejunii sui, quotidie uni pauperum erogavit usque ad diem quem obiit in Christo. lisdem ut videtw, quibus in Flandria indumentis in Francia ijuoque tune et ad nostra usque tempora utot fuis*- rujuscumque condilwntt homines explorata res est ; ac si quid intercesserilMscriminis totum illud ex subtiliori vel cratttori, ex preliosiori tel viliori malcria repclendum censemus. Qucad utitatam verù indumentorum formam ad k