Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/33

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xxviij DE REPUDIATA A REGE PRILIPPO BERTA BXAMINATIO CRIT1CA

Scriptorum. qui de repudiata à Philippo I, Francorum Rege, uxôre sua Berta et superducta Bertrada Andegav. Comitissa, inemoriae aliquid tradide*unt. T J y ter R historien» tara veteres quant recentiares tir ullus est qui non de repudio dalo à Rege Francorum Pitilippo lurori sua Berta) Hollandicœ deque superducta ~bb eo Bertrada de Mouteforti Andegavensi Comitissa wrba feceril qui non de excommunientionis et interdicti sententia in eos tamquam invictm adulteros proUila mentwuem habuerit. Yerumtamen pctud smit qui negotium illud ita investigavernit ut varios ea de re traclatuit per ̃ sfxitium duodecim annorum ullrà citrôqw Kmiur et in Francia habitos tum ut Priiurps ad saniorem mentem reducerftur, tum ut declinaret ipse gravamina quibus tamquam excommunicatus ac vinimm absolutus continuoque in priorcin cul pi vu relapitiis, erat expositus per lemIKtrum l’t rerutn circumstantiiis distiiwtè enutJeitverint. Lnm tios provinciam assumantes fuiud multùm rrfutandis weentiorum ernilis, brevitatis gratid immorabimur s,’d multô inagis indayandu tvterum scriptm-um auctoritatibits operam dubimux, prarsertim verô script is liimis Carnotensis episcopi ex cujus literis fact’tn mutuabimur ad revincendos alionim crrvres et ad sinceratn rei wtitium (isseijuendam hiter reteiitiores quidem fuere critici hommes qui suam circa idtvfa argumenlum adhlbuere peritiam. D<hwt Blondellna fit opinionem illam exploderet ijuâ ferebatur Philifipum I et Philippum Auijustum quo tempore excommunicationis et iAurdicti vinculo cmstricli l’iwrnnt à regmndi potestate quasi exauctoratos exciduse anno 1Gi6 libt’llum eduiit cui titulus^, Diatritie de Visu formula- rec.naxtf. CHRISTO m M’tt-rmu moniinientis justas pro Hfgihns- maxiinis Philippo et II, Mimnu<|iio Hcgiini otninam potestatc vindicias complexa m qua EXAMEN CRI-TIQUE Dgs Historiens qui ont parlé du divorce /• de Philippe /.F, Roi de France, dvecf la Reine Berte, et de son mariage avec Bertrade de Montfort Comtesse d’Anjou.

L : o’y a tant anciens que 

JL v o’y a guère d "tnstoriens, tant anciens que modernes, «qui n’aient parlé du divorce de Philippe I.fret de la Reine Berte de Hollande ; du mariage du même Roi avec R»Ttrade de Mon tfort, Comtesse d’Anjou, ainsi que de l’eÀ communication qui fut la suite de ce mariage doublement adultère1. Mais il en est peu qui aient assez ap- y profondi cette matière, pour marquer distinctement le temps et les circonstances des différentes négociations qui, pendant douze ans que dura cette affaire, eurent lieu a Rome et en France, soit pour guérir le Roi d’une passion désordonnée, soit pour le préserver des effets toujours redoutables des excommunications ou intejtlits qu’il avoit encourus et aggravés par de fréquentes rechutes. Voulant traiter la même matière, nous nuiis arrêterons jh’ii à relever les inexactitudes qu’on rencontre dans les historiens modernes cela nous ’iieueroit trop loin nous nous occuperons beaucoup plus des anciens sur tout cl»1* écrits d’Ivre de Chartres, qui, dans ses lettres, nous fournira le plus de lumière^ pour redresser tes autres, et pour tracer exactement l’histoire de ce différent. Ce n’est pas que/, parmi les modernes, de savans critiques n’aient exercé leur talent sur le même sujet. David Ulondel pour renverser l’opinion de ceux qui prétendoient t que Philippe I." et Philippe-Auguste, {Mandant qu’ils furent trappes d’excommunication* ou d interdit étoient déchus de la royauté, publia, l’an Il>40’ un écrit ayant pour titre Diatribe touehunt 1 lu formule R F. r..V a s T (̃ iir i s t o usitée dans les anciens monumens contenant lu défense, des droits imprescriptibles de Plnlipfte /’r, dt Philippe II et de tous autres Saiiiirum.* ri l’exercice de lu royauté. Il établit dans cette diatribe, par des preuves sm> nombre, que