Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/47

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xlij DE REPUDIATA A REGE PHILIPPO BERTA, T. XV, p. 74. Cl Ibid. p. 79. x

matrimonia ; sic emm. fKa-rûtùmm svam » amehm « Du* atUem k^amoM ̃ » mponmone ««Kli, ex twtwft* m- » > pmtum deermt dmre ..mon. pàm > » perden mOjon. ifttfWmiajjo » » Èbntcauis et Omlletmi BritoUensk » w ?otù ejw peHtmibut Vux adqttiâ- » » vit el pramommata cum territoriu » » mû oppida tribtrit pratef Sooceium » » piaf Girtmltu de Gonaeo potmde- » bat, qui de eadem parmtela prodie- » » rat ; /Ww* mm Basilùe Girarfi » » FWte«« /i««» *«*» to*9«« poton- » » lia ad nemo vm mferre potera*. > Dànde Andegavensis ̃ Consul conçu- i » pitam jmellam gaudms tuteepit, et i > wcenhiia adhac duabus tucàrtbus i ,» tertiam despmuavit éua fiUum et i nomine Fulconem pepetit pactique i »• sut memor Fulco Cepomannos adnt i » eosque plut preâbut/et promistù quàm J » m compescere ttumit et conspira- i « (om rtbellionem inlannuum sallem spa- > tium distulit. » .ftximw tuprè/ quid sêHtitndwn sit de prioribus Comitis matrimmiis qtue i integra hoc loco centere videtur Orde- < ricus nimirùm ostmdimus priorem 1 fjtis conjugem in fata cowxssisse cum Richinus Ermengardi de Borbonio «s conjungeret tjusqUe cum Ermengardi nuptias irritas judiciali sententid fuisse deciaratas. Ut autem Orderid opinioném radicitùs convellamus mve8tigandurn restât quid de nuptiis Fukonis cum Bertrada censerei luo Carnotensis episcoptis, majoris certè quàm Ordericus circa negotium illud auctoritatis. l. J’aria quidem fuit eo de matrimynio Ivmis opinio. h epistold 13 ad Rainaldum Remensem archiepiscopum scriptd anno 1OÎ)2 mvitatum se à Rege Philippo signifient ad colloquium rogatumqve ut esset ei adjutor in celebrandis nuptiis quas facere intendebat de Bertrada dicta conjuge Comitis Andegavensis ubi Bertradam non simplieiter et absolutè cmjugem appellat sed dictant conjugem quasi pro conjuge tantùm haberetur in publico. Scnbens autem, anno 1093, ad Hugonem Lugdunentem archiepiscopum h&sitabundus ambigu mon Fulconis conjux an pellex appellanda sit Bertrada cujus tum PhilipfM Rege nuptias subsannans « lieii, ad plaatum Hem-, » dis inquit in epistola 24 salut » Heroduu petat capvt Joatmis ~1- » le Duc, tout bien considéré, aima mieux > accorder ce qui était de moindre valeur, » que perdre le Comté du Maine, bien plus > important que ce qu’on deirandoit. > II oonaeotit donc à rendre A GuiOauroe • » d’Ëvreu* et à son neyeu Guillaume de a Breteuil lès bien réclamés, excepté la • terre d’Écoucbi possédée par Girard de » Gournai, du chef de sa mère Basile, issue » de la même famille, lequel d’ailleurs étoit » si puissant, qu’il n’eût pas été aisé^dele faire » déguerpir. Après cela, le Comte d’Anjou, > au comble de ses désirs, épousa en troi» sièmes noces, quoique ses deux premières femmes fussent encore vivante, Bertrade, qui lui donna un fils nommé Foulques. » Fidèle à sa promesse, le Comte d’Anjou > travailla à contenir les Manseaux sous » l’obéissance du Duc de Normandie, plus par promesses et par prières que par la » force des armes, et réussit à éloigner, au » moins pour un an, la révolution qu’ils » méditoient. » Nous avons déjà dit ce qu’il faut penser des deux précédens mariages du Comte, qu’Orderic semble regarder ici, comme subsistans nous avons prouvé que la première femme étoit morte, lorsque Foulques épousa Fmengarde de Bourbon, et que le mariage de celle-^i fut déclaré nul par un jugement ecclésiastique. Pour achever de détruire l’opinion d’Orderic, il convient d’examiner «se que pensoit du mariage de Foulques avec Bertrade’ Ives de Chartres, prélat beaucoup mieux instruit sur cette afTaire qu’Orderic Vital. L’opinion de Cévêque de Chartres sur ce mariage ne fut pas toujours la même. Dans la lettre 13 qu’il écrivit, l’an 1092, à Renaud archevêque de Reims, il lu* marque qu’ayant eu une conférence avec le Roi Philippe, ce Prince l’avoit prié de le seconder dans l’alliance qu’il vouloit contracter avec Bertrade. Le terme dont il se sert, en nommant celle-ci est remarquable il ne l’appelle pas simplement épouse du Comte d’Anjou il la qualifie se disant telle ou passant pour telle dans le monde. Écrivant, l’an 1093, à Hugues ̃ archevêque de Lyon, Ives n’ose prononcer si Bertrade doit être appelée épouse ou concubine du Comte d’Anjou ; mais, comparant le mariage de Philippe avec Bertrade • à celui d’Hérode et d’Hérodiade « Quoique t » pour plaire à Hérode dit-il épître 24, » Hérodiade danse quoique celle ci